mercredi 31 octobre 2012

Ecolos et socialistes


Les écolos pensent-ils toujours qu'ils ont quelque chose en commun avec les socialistes ?

vendredi 19 octobre 2012

Affaire de blanchiment : Florence Lamblin s’explique

« A aucun moment, je n’ai pensé que cet argent provenait d’un trafic de stupéfiants (…). Je pensais que c’était mon argent du compte suisse que je récupérais en liquidités ». Florence Lamblin, mise en examen après le démantèlement d’un vaste réseau de blanchiment d’argent de la drogue, a livré sa version des faits aux enquêteurs.

Alors que l’avocat de la maire adjointe du 13e arrondissement de Paris évoquait la semaine dernière une « erreur judiciaire », Florence Lamblin aurait expliqué à la police que l’argent qui se trouvait chez elle (environ 400 000 euros en liquide) appartenait à son grand-père et qu’il s’agissait « d’un compte familial, non déclaré ». La somme lui aurait été donnée par sa mère en 2005.

La suite dans Elle http://www.elle.fr/Societe/News/Affaire-de-blanchiment-Florence-Lamblin-s-explique-2229370

mercredi 17 octobre 2012

L’élue Verte de Paris vendait aussi des godemichés bio. Et alors ?

sexecolo.com
"Florence Lamblin, l'élue parisienne écologiste mise en examen, la semaine dernière, pour "blanchiment d’argent en bande organisée" et "association de malfaiteurs" après le démantèlement d'un réseau franco-suisse de blanchiment lié à un important trafic de drogue, est par ailleurs actionnaire d'une boutique en ligne de sex-toys "bio". L'adjointe au maire du 13e arrondissement, architecte et urbaniste de profession, possède 40 % des parts d'une société, Kobisha Sarl, immatriculée à son domicile, qui édite le site sexecolo.com."

Qui peut bien relayer une telle info ? Voici ? Detective ? Paris Poubelles ? Non. C'est un journaliste du Monde (lire le blog Big Browser BLANCHIMENT – L’élue Verte de Paris vendait aussi des godemichés bio qui cite Paris-Match et Le Canard enchaîné. 

L’élue Verte de Paris vendait aussi des godemichés bio. Oui,  Et alors ?

D'une part, voila une élue qui investit de l'argent dans une petite start up locale (et bio, si on comprend bien) au lieu d'acheter du Air Liquide et du Total comme Moscovici, de l'immobilier en SCI comme Hollande ou des montres comme Cahuzac. 

D'autre part, on sent une petite pointe de machisme ironique dans ce L’élue Verte de Paris vendait aussi des godemichés bio, en plus d'une condamnation implicite. Non seulement c'est une marchande de drogue, peut-être consommatrice à l'occasion, mais en plus elle s'envoie en l'air. En 2012, une femme qui prend du plaisir semble donc suspect chez les Talibans au sein du Monde, un journal mainstream mais "progressiste". Effarant ...

En plus, le Bog Browser le Monde se trompe de cible. Le vrai souci de cette affaire, c'est le Delanopolis qui le mentionne dans le post Affaire Lamblin : le scandale dans le scandale ! "Florence Lamblin est l'heureuse employée du "Lieu du Design", machin subventionné à haute dose (660 000 euro annuels minimum) par la Région Île-de-France comme s'en vante Huchon : voir par exemple ICI ou LACette danseuse joliment coûteuse est censée organiser de temps à autres des expositions et distribuer un peu d'argent à des PME voulant améliorer la ligne de leurs produits par la biais d'une "aide à l'innovation responsable". Le directeur dudit Lieu, un dénommé Laurent Dutheil, est également militant socialiste très actif, fonctionnaire territorial à la Région IDF et ancien directeur du cabinet d'Huchon : voir LA et LA ! Bref, on nage dans un marigot de copinages, d'emplois douteux, de gaspillages éhontés, le tout protégé par le manque de transparence et d'intérêt de la presse pour les dérives qui caractérisent aussi bien la Région Île-de-France que la mairie de Paris, laquelle n'est pas en reste pour ce qui concerne l'arrosage des petits amis,"

On pensait avoir affaire à une entrepreneur astucieuse, on se retrouve avec une spécialiste de l'usage d'argent public, loin des contraintes du marché. Dommage ...

Maintenant, la question est quand même de savoir quels socialistes Florence Lamblin pourrait entraîner dans sa chute, si elle devait tomber ...

Plus d'Etat

Ils veulent plus d'Etat !


Plus d'Etat !


Est ce que les manifestants de Notre Dame des Landes veulent encore plus d'Etat ?

mardi 16 octobre 2012

Affaire Florence Lamblin : Delanoé a t-il des arrières pensées électorales ?

mise en examen
Le maire de Paris, Bertrand Delanoë (PS), a jugé ce dimanche que ce serait «quand même sérieux» si l'élue écologiste parisienne mise en examen pour blanchiment, Florence Lamblin, était simplement coupable de fraude fiscale, comme son avocat le proclame. Evoquant les déclarations de l'avocat de Florence Lamblin, Me Jérôme Boursican, selon qui on peut reprocher à sa cliente «tout au plus le fait de ne pas avoir déclaré 350.000 euros à l'ISF» (impôt de solidarité sur la fortune), le maire de Paris a estimé que «même si ce n'était que ça, c'est quand même sérieux». «Je souhaite que cette personne puisse se défendre, mais je suis tout à fait satisfait qu'elle ait quitté ses fonctions de maire-adjoint» du XIIIe arrondissement, a déclaré M. Delanoë, qui a ajouté qu'elle «devait se poser la question» d'une démission de son mandat de conseillère d'arrondissement.

condamné par la justice
Apparemment, la question de l' échelle des infractions n'intéresse pas le 1er magistrat de la capitale.

Sinon, comment expliquer qu'il veuille que l'écolo Florence Lamblin, simplement mise en examen, démissionne, alors qu'il a été bien silencieux au sujet du cas du socialiste Yacine Chaouat, maire-adjoint du XIXe arrondissement condamné pour violences conjugales  ? Est ce le même Bertrand Delanoé qui recrutait 1000 policiers, notamment pour améliorer l'accueil des personnes victimes de violence conjugale ? Est-ce pour se venger de Bagnolet en Vert ? Est-ce pour envoyer un message clair et net à Bertrand Jullien, l'écolo du XIXeme arr  qui s'était opposé à Yacine Chaouat ?  Est-ce pour montrer à Duflot qu'à Paris, les socialistes entendent rester les boss ?

Bertrand Delanoé a des principes. Parfait ! Pourquoi ne nous tient-il pas informé des suites de l'affaire des marchés de gestion de déchets de la Ville de Paris en 2005 ? Pourquoi ne nous parle -il pas de Mireille Flam ?

Florence Lamblin ne doit pas démissionner. 

En 2014, il faudra en finir avec la majorité de Delanoë dixit l'Heretique http://www.marianne.net/En-2014-il-faudra-en-finir-avec-la-majorite-de-Delanoe_a220375.html?com



Ils s’unissent contre les nuisances aériennes




Une trentaine d’élus de l’Essonne et du Val de Marne, de tous bords confondus, étaient réunis pour la conférence de presse de l’association AVEVY qui lutte contre les nuisances aériennes générées depuis l’aéroport d’Orly. Ils réclament l’allongement d’une heure du couvre-feu légal qui s’étend actuellement de 23h30 à 6h.

la suite sur Essonne Info 

lundi 15 octobre 2012

Eva Joly : « Pourquoi Florence Lamblin doit démissionner »

« Pourquoi Florence Lamblin doit démissionner », écrit Eva Joly l'une des bibles bobos, Rue 89



N'est ce pas comique de voir qu'Eva Joly, qui a longtemps représenté la résistance à l'opinion publique dans son combat pour un pays débarrassé de la corruption soit maintenant suiveuse de l'opinion ? On lit "Blanchiment d'argent : Florence Lamblin égratigne le vernis d’honorabilité d’EELV" sur le Plus du Nouvel Obs. Quelle naiveté ... 

D'une part, les français mettent tous les politiciens dans le même panier. D'autre part, quand un élu socialiste est condamné pour harcèlement sexuel, quand un UMP est condamné pour viol, quand un député Modem est condamné pour avoir conservé par devers lui des dommages et intérêts destinés à ses clients, est ce que le PS, l'UMP ou le Modem sont mis en cause ?  

La démission de Florence Lamblin rendrait un grand service à trop de gens : 
En ce qui concerne le PS et l'UMP, on sait que, quand il le faut, ils n'hésitent pas à se rendre des services, quand, par exemple, il faut passer l'éponge sur des emplois fictifs. (Lire Accord Chirac-Delanoë : le déshonneur de la politique sur le blog de Jacques Boutault )

Qui plus est, étant donné que jusqu'à ce qu'elle soit condamnée par la justice, Florence Lamblin est innocente, c'est Yves Contassot qui a raison d'affirmer, dans le Point : Bertrand Delanoë avait été d'une "sévérité absolue" vis-à-vis de l'élue EELV Florence Lamblin, alors qu'il ne dit "pas un mot" sur des socialistes ayant à faire avec la justice. [...] "Pourquoi un nom, alors que les principaux responsables ont eu leur nom cité dans un seul journal ?", s'est demandé le responsable écologiste. "J'ai vu un mail circuler d'un responsable socialiste qui citait son nom alors qu'il n'était pas connu encore", "certaines sources policières ont des comptes à régler avec la classe politique, compte tenu de ce qui se passe à Marseille ou ailleurs".

Enfin, et surtout cette affaire Florence Lamblin, vraie ou fausse, permet de parler de deux hypocrisies
  • la guerre contre la drogue, un échec total et ruineux
  • la politique fiscale du gouvernement, cynique

Comment peut-on, comme le fait Ayrault, opposer une fin de non-recevoir aux propos, inattendus (et il est vrai, complètement hors cadre) de Vincent Peillon sur la dépénalisation du cannabis ? La guerre contre la drogue est un échec total et ruineux. La prohibition n'a jamais marché, nulle part. Peut-être est-il temps d'envisager une autre stratégie. 

Quand à la politique fiscale, quel aveu ! Evidemment que les riches, sans même aller jusqu'aux comptes en Suisse et à la fraude pure et dure, optimisent à-tout-va. Faut-il citer les niches fiscales type oeuvre d'art ou investissements aux Antilles ? L'hypocrisie, c'est de faire comme Florence Lamblin : se dire à gauche et agir comme les gens de droite qu'elle critique en public. Mais est-elle la seule ?

Il est temps que EELV se sépare : d'un coté les gauchistes, en faveur d'une politique ultra dirigiste, de l'autre, les écolos libéraux, qui savent qu'il n'y a pas besoin de lois pour faire de l'écologie (lire Pas besoin de lois pour faire de l'écologie, un post du 31 mars 2012). 







L'affaire Florence Lamblin divise la blogosphère

L'affaire Florence Lamblin divise la blogosphère !

L'Hérétique, dans son billet La Verte et la Vertu..., écrit : je ne me suis jamais associé à la chasse aux koulaks chère à la gauche en général. Ce qui me choque, c'est évidemment le décalage entre les déclarations de vertu (que personnellement je n'agrée de toutes façons pas) et la pratique des Verts en général. Reste à savoir si Florence Lamblin s'y est associée. 

Authueil, lui, dans son billet Une élue verte, note que "Voilà une élue d'un parti EELV qui se veut le refuge de la vertu, qui fait de la fraude fiscale, qui plus est en rapatriant de l'argent d'un compte en Suisse.[...] . En matière d'éthique, le comportement de cette élue locale EELV est très loin de correspondre aux standards fixés par son propre parti...

Mon Avis t'intéresse commente le débat sur la légalisation du cannabis que l'affaire Florence Lamblin a involontairement réouverte. Il écrit dans fumer la moquette iznogood ! : La France croule sous un paquet d'emmerdes assez hallucinant, et notre ministre de l'éducation prône la dépénalisation du cannabis pour couper l'herbe sous le pied des trafiquants...

Les Actualités du Droit dénoncent, dans Le lynchage politique de Florence Lamblin, la chasse à l'homme (ou plutôt à la femme) dont Florence Lamblin est victime.

Europe Ecologie les Verts (ici, la section de Bagnolet) réagit un peu vite en se désolidarisant de l'une des leurs, comme si cette prise de distance allait arréter de EELV-bashing dont ils font l'objet depuis quelques jours, vu l'état de leur relation avec les socialistes).

Riposte Sépharade réagit au fait que des juifs soient impliqués dans cette affaire présumée, comme si il y avait des religions ou des milieux qui préservaient de la délinquance, alors qu'au Floc'hington Post, on note que l'air de Paris rend fou ! 

Posons simplement quelques questions :

  • qui sont les 16 autres mis en examen ? 
  • si trafic il y a, quelles sont les complicités policières et douanières ? 

dimanche 14 octobre 2012

Blanchiment d'argent : Florence Lamblin dément

Veuillez installer Flash Player pour lire la vidéo

Maintenant, Bertrand Delanoé demande une démission pour une simple mise en examen ...


Le blanchiment, une affaire "très très grave"... par BFMTV

Affaire Lamblin : Message d'Emmanuelle Cosse aux écolos


« Florence est une camarade, membre du Conseil fédéral, et militante engagée bien connue des Parisiens. Son avocat est en train de réagir dans la presse. Florence a demandé 48 heures avant de revenir vers vous. Merci de lui accorder ce temps-là. »

source LDHCIBP

samedi 13 octobre 2012

Affaire Florence Lamblin, : déjà les théories du complot

Le gouvernement Ayrault est en difficulté, ça n'est un secret pour personne. La crise économique est bien plus grave que ce qu'ils veulent bien avouer puisque la France est au milliard d'euros près (lire Delanoé, Hidalgo, réclamez votre supposé dû ! sur le blog du Parisien Libéral).
Du coup, le focus sur de spectaculaires opérations de police est-il le marqueur du gouvernement qui perd la maitrise d'à peu près tout ? 


La semaine dernière, nous avions l'arrestation des extrémistes islamistes, et des déclarations martiales sur le perron de l'Elysée. Cette semaine, nous avons l'arrestation de Florence Lamblin, dont on nous dit qu'elle fait partie d'un vaste réseau international.



Ca, c'est pour la galerie.

Sur le fond, il y a l'état de faillite avancée de la France, qui, si on en croit Najat Belkacem, est sur le point de perdre son triple AAA ? Lire Savoureux coup de fil de l'Elysée en Suisse sur le blog de Libertarien ou la dépèche de Romandie.com La France a été laissée dans un 'état de faillite aggravée'. Voila la situation. 

Quels intérêts servent l'arrestation de Florence Lamblin ? Ceux du gouvernement, qui cherchera à se venger de l'indépendance des écolos ? Ceux des socialistes, qui paniquent au moment où Valery Giscard d'Estaing prévoit une dissolution (lire Giscard prédit une dissolution de l'Assemblée sur le blog de Pasidupe) ? Ceux de Valls, qui prend l'ascendant sur tous les autres ministres ? Ceux du PS parisien, au moment où Cambadélis, l'ami de DSK et élu socialiste dans le 13eme, sort de sa retraite médiatique ? 

Toutes les hypothèses sont ouvertes, et ce au moment ou, en toute discrétion, on repousse la date des prochaines élections cantonales et régionales, sans raison claire.

Français, surveillez votre démocratie ! 

Florence Lamblin n'a "absolument pas démissionné"



En tout cas, la mise en examen de Florence Lamblin, non seulement relance le débat au sujet de l'amour de l'argent par une certaine gauche, mais aussi remet sur la table la question de la dépénalisation de la drogue.

Faut-il soutenir Florence Lamblin, s'intérrogent certains, sur la page Facebook http://www.facebook.com/SoutienAFlorenceLamblinEelvParis13eme ? 

Oui, et non. Non, il ne faut évidemment pas faire l'apologie de quelque façon que ce soit de la détention, production, vente ou consommation de drogue, un produit illégal. 

Mais oui, il faut que Florence Lamblin ait droit, comme tous les citoyens de ce pays, à la présomption d'innocence et à une défense. 

Enfin, il serait temps de se demander pourquoi tant de gens ont besoin de consommer es produits stupéfiants, et si c'est vraiment à l'Etat de mettre des limites ou bien s'il ne faudrait pas mieux compter sur le libre arbitre des gens.

Soutien à Florence Lamblin, elue EELV Paris 13eme arr

C'est dans le Lab d'Europe 1, mais aussi chez Libération ou sur Boursorama, Florence Lamblin, élue EELV à Paris dans le XIIIeme, a été mise en examen dans une affaire de blanchiment d'argent lié à un trafic de drogue. Elle fait partie des 17 personnes interpellées cette semaine. Et tout comme neuf autres suspects, l'élue d'Europe-Écologie-Les-Verts a été mise en examen pour blanchiment en bande organisée et association de malfaiteurs en vue de blanchiment en bande organisée. 

Les faucons du gouvernement  encore frappé ! Après le démantèlement de cellules de terroristes présumés et le lancement d'une guerre au Mali (lire la tentation guerrière de François Hollande, sur le blog de Françoise Fressoz), c'est donc le renforcement de la guerre contre 5 millions de français usagers de drogues illégales (à la différence du tabac et de l'alcool, légaux, eux) qui se renforce. 

Une serait-il pas temps d'en finir avec une guerre qui contribue à la surroccupation des prisons et à l'engorgement des commissariats, en plus de renforcer les mafias de tout type par les profits que procurent le trafic de drogue ? Plus on réprime le trafic de drogue, plus il est rentable. Plus il est rentable, plus nous donnons du pouvoir à un nouveau type de pouvoir, les narcocraties. Est-ce vraiment ce que nous voulons, en plus d'aller contre la volonté de millions de français adultes qui consomment des drogue tout en connaissant le danger ? Nous ne pouvons pas protéger les gens contre ce qu'ils veulent. Il est temps de suivre la voix que les libéraux proposent, celle de la dépénalisation et du marché organisé. 

Blanchiment d'argent de la drogue : une élue parisienne EELV parmi les 17 interpellés


Photographe : Philippe Huguen :: Une plaquette de cannabis saisie le 20 septembre 2007 à Halluin lors d'une opération douanière

Une élue parisienne EELV figure parmi les 17 personnes interpellées en France et entendues cette semaine lors du démantèlement d'un réseau de blanchiment de fonds liés au trafic de drogue, a indiqué une source proche du dossier, confirmant une information d'Europe 1.
Une perquisition au domicile de Florence Lamblin, adjointe au maire du XIIIème arrondissement, chargée du développement durable et de l'environnement, a permis aux enquêteurs de retrouver 400.000 euros en liquide, a précisé cette source.
Une vingtaine de personnes au total ont été interpellées en France et en Suisse dans cette affaire et plusieurs millions d'euros en espèces et biens de valeur saisis, avaient annoncé les autorités judiciaires françaises et suisses mercredi.
En France, 17 personnes ont été arrêtées, soupçonnées d'être membres du réseau de trafic de stupéfiants, des blanchisseurs et des bénéficiaires de remises d'espèces, a indiqué le procureur de Paris. Et trois responsables du réseau de blanchiment ont été interpellés à Genève.
A l'origine de cette affaire, une enquête lancée à Nanterre en février, et transférée à Paris, a mis au jour un réseau d'importation de cannabis entre le Maroc, l'Espagne et la région parisienne. Ce réseau avait déjà importé plus de huit tonnes de cannabis à cette époque et le produit de ce trafic était blanchi via "une machinerie complexe", selon le parquet.
Cette structure partait de l'organisateur du trafic de drogue en France qui remettait les bénéfices à des collecteurs de fonds qui les transmettaient à un collecteur central. Ce dernier payait les trafiquants espagnols et réinjectait la plus grande partie des fonds dans un circuit de blanchiment "orchestré depuis plusieurs années avec plusieurs membres de sa famille", selon le parquet.
Ces espèces étaient remises à des clients souhaitant disposer d'argent liquide en France et ayant des comptes ouverts en Suisse dans une société financière "appartenant à la famille des blanchisseurs". "Les principaux protagonistes suspectés d'avoir organisé ce réseau sont des citoyens suisses de Genève et français de Paris, appartenant à la même famille d'origine marocaine", avait précisé le ministère public genevois.
Ces sommes étaient in fine transférées sur des comptes bancaires à l'étranger pour revenir aux organisateurs du trafic.
En France, ont été notamment saisis plus d'un million d'euros en espèces et deux photos d'art d'une valeur d'un million d'euros ainsi que des armes.

Source : Actu Orange

jeudi 11 octobre 2012

Le rêve brisé des fondateurs d'Europe Ecologie

A Europe Ecologie-Les Verts, on les appelle "la bande des quatre" : Daniel Cohn-Bendit, José Bové, Jean-Paul Besset et Yannick Jadot. Quatre députés européens, quatre des fondateurs d'EELV, qui ont bataillé pour le "oui" au traité sur la stabilité, la coopération et la gouvernance (TSCG), seul chemin possible selon eux sur la route du compromis européen. Las. Seuls 30 % du parti les a suivis, une large majorité se prononçant contre un texte qui "impose le carcan de l'austérité".

La suite sur lemonde.fr 

mardi 9 octobre 2012

La croisade fédéraliste d'un libéral belge et d'un écologiste franco-allemand

Dans un ouvrage commun, Daniel Cohn-Bendit et Guy Verhostadt poussent un coup de gueule contre des élites politiques agrippées à leurs prérogatives nationales. Daniel Cohn Bendit et Guy Verhofstadt devaient recevoir ce mardi l'appui du Premier ministre italien, Mario Monti, ainsi que du président de la république Giorgio Napolitano dans l'offensive fédéraliste qu'ils ont lancée cette semaine avec la publication de leur « manifeste pour une révolution post-nationale en Europe », intitulé "Debout l'Europe !" (1). Si l'écologiste était retenu au « congrès des sociologues allemands » (sic), a-t-il précisé lundi lors du lancement du livre à Bruxelles, en revanche son comparse libéral belge devait se voir offrir l'honneur d'être reçu au musée capitolin, dans la salle des Horace et des Curiaces où fut signé le traité de Rome il y a un peu plus de 55 ans.

lundi 8 octobre 2012

Le socialisme en chemise brune


Georges Kaplan : Benoît Malbranque, vous publiez Le Socialisme en Chemise Brune, un « essai sur les dimensions socialistes du national-socialisme hitlérien ».Bénéficiez-vous d’une protection policière ?
Benoît Malbranque : Vous pensez que je devrais ? (Rires). Non, d’ailleurs le livre relève de l’analyse historique et pas de l’essai polémique. Son objet n’est pas de dire que le socialisme est une forme de nazisme. Ce serait prendre les choses à l’envers. Mon objectif est d’apporter des réponses à une question en apparence assez banale, à savoir : Pourquoi Hitler intitula-t-il son mouvement National-Socialisme? (Nationalsozialismus).
La plupart des historiens n’ont pas voulu prendre l’idéologie nazie au sérieux et ont prétendu, sans même le prouver, que le nazisme n’avait rien à voir avec le socialisme. Pourtant, Hitler se disait lui-même socialiste, Joseph Goebbels qualifiait son idéologie de « socialisme national », l’ancien numéro deux du parti, Gregor Strasser, disait travailler à une « révolution socialiste », et dans ses mémoires, Adolf Eichmann expliqua même que sa « sensibilité politique était à gauche ». Ce sont des éléments troublants, et cela pose question.
GK : Mais en quoi, précisément, les Nazis étaient-ils socialistes ?
BM : Cela tient d’abord à l’histoire du mouvement. Quand il entra en politique, Hitler rejoignit le Parti Ouvrier Allemand, un groupuscule qui inquiétait l’armée par ses tendances communistes et révolutionnaires. Le programme politique de ce parti fut repris à l’identique quand, sous l’impulsion d’Hitler, il changea de nom pour devenir le Parti National-Socialiste des Travailleurs Allemands.
Le NSDAP se présentait comme un parti socialiste, opposé au capitalisme, à la haute finance, aux spéculateurs et aux grands patrons. Il promettait des nationalisations, l’interdiction du prêt à intérêt, l’éducation gratuite, et la mise en place d’un véritable État-Providence. Les Nazis critiquaient les sociaux démocrates au pouvoir en disant que leur soi-disant « socialisme » avait abouti à un capitalisme encore plus prédateur et esclavagiste.
GK : Oui mais ça ce sont les promesses qui n’engagent que ceux qui les écoutent – c’est un peu comme quand le PS se dit socialiste : les nazis n’ont pas nationalisé toute l’industrie allemande que je sache ?
BM : Pour Hitler, ces questions étaient inessentielles. Le régime de propriété n’importait pas. La conservation de la propriété privée n’empêchait pas l’intervention massive de l’État dans l’économie.
Et celle-ci fut effectivement massive. L’État indiquait ce qu’il fallait produire, en quelle quantité, et à quel prix. Il imposait aussi les sources d’approvisionnement et les circonstances de vente. Dès 1933, les industriels et commerçants récalcitrants furent envoyés à Dachau. L’inflation réglementaire toucha aussi le marché du travail. L’économie allemande était devenue dépendante du pouvoir centralisé de l’État nazi, qui la dirigeait par des plans quadriennaux. C’est ce que les nazis appelaient la Zwangswirtschaft, l’économie dirigée.
Enfin, Les plans de relance massifs tant promis furent mis en place par le régime. Les politiques sociales incluaient des aides aux plus démunis, des allocations par dizaine, et des réductions d’impôts pour les plus pauvres et la classe moyenne. Surtout, les Nazis ont institué un système d’État-Providence que de nombreux historiens ont comparé au Welfare State inspiré parWilliam Beveridge.
Dans Mein Kampf, Hitler avait longuement salué la nécessité d’un mouvement syndical puissant et influent. Pour en finir avec l’exploitation capitaliste, il créa ainsi un syndicat géant, le Front du Travail, et ce dès 1933. Les douze années du Troisième Reich le prouvent : le socialisme d’Hitler n’était pas un argument électoral. Comme disent les anglais, he meant it.
GK : Pourtant, ils n’entretenaient pas précisément de bonnes relations avec les partis de la gauche marxiste : au-delà de la propriété des moyens de production, ils devaient bien avoir quelques désaccords, non ?
BM : Les relations entre Nazis et communistes étaient ambigües. Les Nazis étaient antibolchéviques parce qu’ils observaient que c’était un désastre et que les dirigeants russes étaient presque tous juifs. Mais en même temps ils reconnaissaient qu’au fond leur idéologie politique était juste. Goebbels disait que le bolchevisme était « sain dans son principe » et Hitler expliquera qu’entre nazisme et bolchevisme il y avait plus de points communs que de divergences.
Dans les deux partis ont reconnaissait de profondes similarités dans les programmes politiques. De fait, les années 1920 furent marquées par des allers-retours massifs d’électeurs entre le parti nazi et le parti communiste. Les différences concernaient principalement l’internationalisme, encore que Stalinedéveloppa en URSS un « socialisme dans un seul pays ».
N’oublions pas non plus que les plus grands adversaires des marxistes étaient les sociaux démocrates. La lutte entre les différents partis du courant socialiste a toujours été très vive. Les antibolcheviques les plus acharnés d’Europe étaient les communistes Karl Kautsky et Rosa Luxembourg, et les socialistes comme Léon Blum.
Les communistes, les Nazis et les sociaux démocrates se combattaient les uns les autres parce qu’ils étaient concurrents. Les tentatives de rapprochement des uns vers les autres n’aboutirent jamais, au grand dam des Nazis. Goebbels travailla ardemment pour collaborer avec les leaders communistes et les socialistes. Dans une lettre ouverte destinée à récupérer l’électorat marxiste, il les appela même « mes amis de la gauche ».
GK : On a souvent souligné le soutien que les milieux d’affaires ont apporté aux Nazis ; ce n’est pas très cohérent avec un parti qui se réclame du socialisme…
BM : C’est une très vieille rengaine. Ce sont les soviétiques qui ont accusé en premier les Nazis d’être les agents du Grand Capital, et cette thèse a été utilisée abondamment par les historiens de l’Allemagne de l’Est. Aujourd’hui, elle est entièrement rejetée par l’historiographie du nazisme. On peut toujours citer les quelques cas individuels comme Fritz Thyssen, c’est vrai. Mais dans son ensemble, le Grand Capital resta loin d’Hitler, et appela même longtemps à lui barrer la route. Les grands industriels soutenaient en masse les partis de la droite conservatrice. Surtout depuis les travaux de l’historien américain Turner, les historiens du nazisme se sont détachés nettement de ce vieux mythe très utilisé dans les années de la Guerre froide.
GK : Vous faites un lien direct entre les politiques économiques hitlériennes et la nécessité de construire le Lebensraum, l’espace vital allemand : en quoi est-ce lié et n’y avait-il pas d’autres raisons ?
BM : Le racisme d’Hitler ne permet pas à lui seul d’expliquer correctement l’expansionnisme militaire et la construction du Lebensraum. J’ai donc essayé de déceler d’autres causes complémentaires plus significatives.
D’abord, l’ « espace vital » était un objectif de politique économique. Les Nazis essayèrent de développer l’autarcie économique par un protectionnisme massif, pour « échapper » au commerce international. C’est ce qu’expliquait déjà le philosophe socialiste Fichte, qui parlait d’ « État commercial fermé ». Il fallait étendre les frontières du Reich jusqu’à ce qu’il permette ce que Keynes appelait l’ « autosuffisance nationale ».
Entre l’expansion militaire et les politiques économiques, le lien est assez direct. La politique économique d’Hitler fut d’abord une réponse à la crise des années 1930. Le régime national-socialiste mit en place plusieurs plans de relance massifs, une politique de grands travaux issue des principes keynésiens. En parallèle, l’Allemagne se coupa du monde par un protectionnisme agressif. L’échec de ces deux politiques se traduisit par des déficits abyssaux.
À partir de 1938, Hitler expliqua que la guerre était inévitable parce que les finances du Reich étaient dans une situation trop catastrophique. L’expansion militaire fut une réponse rapidement trouvée, surtout qu’elle faisait échos aux considérations raciales du mouvement. Elle permettrait de maintenir en vie l’État national-socialiste. L’Allemagne ferait aussi un pas vers l’autarcie en constituant son « espace vital ».
Au-delà des considérations purement économiques, il est vrai également que les succès militaires pouvaient permettre de faire oublier la détérioration sensible du niveau de vie des Allemands.
GK : On a souvent tendance à réduire le nazisme à l’antisémitisme ; vous soutenez que la haine pathologique des Nazis pour les juifs trouve aussi ses racines dans leurs convictions socialistes… N’est-ce pas un peu tiré par les cheveux ?
BM : D’abord, on a toujours tort de réduire le nazisme à l’antisémitisme, bien que ce raccourci soit toujours fondé sur des sentiments très nobles de compassion vis-à-vis de l’horreur que constitue la Shoah. C’est humain, c’est compréhensible, mais cela revient à falsifier l’histoire. De nombreux Nazis ont affirmé qu’ils n’étaient pas antisémites. C’est le cas de Göring, deRibbentrop, d’Hans Frank, de von Papen, et de bien d’autres. On l’oublie souvent.
Je suis parti d’une observation : les socialistes du XIXe siècle ont été les plus grands promoteurs de l’antisémitisme, et ce de l’aveu même des historiens. Nous trouvons de l’antisémitisme chez Marx,ProudhonFourrierLerouxToussenel : les noms se pressent. Même Jean Jaurès tomba dans ce piège. Furieux contre cette tendance, Auguste Bebel, le grand leader des socialistes allemands, qualifiera l’antisémitisme de « socialisme des imbéciles ».
Là encore, c’est un constat qui pose question. Pour ces socialistes, le Juif était le représentant ultime du grand capitalisme et de la haute finance. Chez Hitler aussi, l’antisémitisme fut lié à l’anticapitalisme. Selon lui, ils dominaient les grandes entreprises, les grandes banques, et la presse. Le capitalisme était leur « création géniale » comme il le dira une fois, l’arme avec laquelle ils asservissaient le peuple allemand.
GK : Autre idée très répandue : Hitler était-il fou ?
BM : Nous aimerions tous que ce soit le cas. Les choses seraient tellement plus simples. Malheureusement, Hitler fut loin d’être un malade décérébré. Il était cultivé, maniéré, et souvent charmant. Selon les dires de son entourage, il lisait toujours au moins un livre par soir. Les témoignages dont nous disposons montrent qu’en plus d’un talent d’orateur, Hitler possédait une intelligence certaine. Ses biographes se refusent désormais à parler de folie. Hitler était un homme rationnel prisonnier dans une idéologie politique destructrice.
Les Nazis, d’une manière générale, n’étaient pas fous non plus. Le docteur Gilbert, psychologue lors du procès de Nuremberg, fit passer aux dignitaires nazis un test de QI. Ils eurent presque tous largement au-dessus de la moyenne. Selon le témoignage de Goldensohn, le psychiatre du procès, les Nazis étaient tout sauf des malades mentaux.
GK : La question qui tue : le Front National est-il national-socialiste ?
BM : Lisez le livre, et vous verrez par vous-même. Mais répondre à ce genre de questions n’est pas mon rôle. La comparaison entre le nazisme et une formation politique d’aujourd’hui, de gauche ou de droite, n’a pas sa place dans un livre d’histoire. Pour de telles questions, c’est au lecteur de se forger sa propre opinion.
Le principal problème que je soulève dans l’épilogue du livre est surtout la tendance générale de notre époque, et non le positionnement politique de telle ou telle formation politique. Mais vous avez raison, l’étude de l’histoire amène à se poser ces questions dérangeantes.
Le socialisme en chemise brune de Benoît Malbranque est téléchargeable gratuitement ici ou sur le blog éponyme.
> le blog de Georges Kaplan

Le boycott de l'huile de palme : une mauvaise idée !

Cécile Philippe

Publié le 7/10/2012
L’huile de palme est accusée de tous les maux par ses détracteurs environnementalistes. Elle a pourtant a de nombreux avantages qui en font une huile adéquate aussi bien pour la santé que pour l’environnement.
Par Cécile Philippe et Hiroko Shimizu (*).
Publié en collaboration avec l'Institut économique Molinari.
Encore récemment, l’huile de palme faisait l’objet d’une nouvelle étude publiée par les ONG Greenpeace et l’institut Oakland. Elles s’insèrent dans un long mouvement lancé contre l’huile de palme, accusée de tous les maux par ses détracteurs. Elle serait mauvaise pour la santé et pour l’environnement et mieux vaudrait, pour certains, s’en passer plutôt que de continuer à s’empoisonner et nuire à notre environnement.
Sauf qu’encore une fois, les choses ne sont pas si simples et l’huile de palme a de nombreux avantages qui en font in fine une huile adéquate aussi bien pour la santé que pour l’environnement. Sans compter qu’elle peut aider les pays en développement à se sortir de leur pauvreté sans en créer dans nos pays.
La suite sur Contrepoints.org 

dimanche 7 octobre 2012

Les écolos ne sont pas socialistes mais centristes voire libéraux

Les ministres EELV Cécile Duflot et Pascal Canfin considèrent que la transition technologique qui entraîne la fermeture d'usines en France est "nécessaire et est une chance". Pascal Canfin compare même la situation actuelle à la fin de la diligence en France lors de l'apparition de la voiture. 

Les socialistes, eux, pensent que la France, bien qu'elle soit officiellement une démocratie libérale à économie de marché, et non pas un pays communiste, pensent, par le biais d'Arnaud Montebourg, qu'il est légitime d'adopter une loi interdisant la fermeture d'usines jugées rentables

Les syndicats type Force Ouvrière ou la CGT, eux, s'opposent aussi à la fermeture d'usines, y compris si l'entreprise est dans le rouge, comme c'est le cas chez PSA Peugeot Citroen.

Question : peut-on sérieusement trouver un lien idéologique entre l'écologie et le socialisme ? 








Sur le même sujet : 

jeudi 4 octobre 2012

La gauche libertiphobe


Dans une indifférence quasi-générale, le ministère de l’Intérieur a refusé d’autoriser, le 29 septembre, une manifestation d’identitaires comme il avait, une semaine plus tôt, empêché des salafistes de crier leur courroux contre Charlie Hebdo. Samedi dernier, 57 militants d’extrême-droite ont été interpellés et 4 mis en garde à vue pour avoir bravé l’interdit. Ces groupes tombaient-ils sous le coup des lois qui permettent de priver du droit à manifester ? Dans un cas comme dans l’autre, y avait-il une menace évidente et immédiate de troubles à l’ordre public ? Non. Pourtant, c’est à peine si cette atteinte aux droits fondamentaux a été relevée ou critiquée dans les médias et les partis bien établis.
C’est avec la même indifférence que la décision de Taubira de faire fouiller la mémoire d’ordinateurs de magistrats travaillant à la Chancellerie a été accueillie. Tout était pourtant réuni pour que les contempteurs préprogrammés des dérives sarkoziennes d’antan poussent des hurlements : le pouvoir s’introduit brutalement dans la correspondance de juges sous prétexte qu’ils auraient informé la presse, cette déesse intouchable. Mais c’est tout juste si l’on a entendu un bruit de fond sur Médiapart, Libération, Le Monde etc.
Comme pour l’atteinte au droit de manifester, le gouvernement se meut dans la zone grise des textes qui permettent de justifier l’arbitraire. Et l’on ne note pas davantage de protestations. La bonne conscience fait bon ménage avec le cynisme quand il s’agit de s’accommoder des atteintes à la liberté.

source : 
Serge Federbusch
Parti des Libertés http://www.partideslibertes.org/

mercredi 3 octobre 2012

Faire disparaitre le département !

François de Rugy
Europe Ecologie Les Verts (EELV) est favorable à "la suppression du conseil général", a indiqué François de Rugy, le co-président du groupe écologiste à l'Assemblée nationale, prônant un renforcement de la région et de l'intercommunalité. 

Cette proposition, c'est du bon sens. Elle est aussi partagée par Alternative Libérale et par les centristes

Didier Grosvalet
Apparemment, la proposition d'EELV fait réagir, à gauche. Philippe Grosvalet (Socialiste), le président du Conseil Général du 44 a déclaré : "Si les écologistes peuvent se passer d’une représentation démocratique comme le Département qu’ils se rassurent, nous pourrons nous passer d’eux pour mener les combats qui sont les nôtres, au Conseil général ou ailleurs.






Une occasion de plus de poser la question suivante : qu'est ce que les écolos font au sein d'une majorité de gauche ? 

Quand au rôle du département, on le connait : il consiste à faire du clientélisme, à l'aide de l'argent payé par d'autres. Ce n'est pas Hollande qui démentira.

mardi 2 octobre 2012

Je ne comprends pas la décision des Verts français

Je ne comprends pas la décision des Verts français. Je regrette que nos amis verts français aient de nouveau trouvé un prétexte pour se disputer entre eux." La co-présidente d'Ecolo Emily Hoyos a déploré lundi, au micro de Matin Première (RTBF), les divisions des Verts français sur le traité européen de discipline budgétaire, tout en réservant l'avis des écologistes belges sur la question.

La suite sur le site web de la Libre Belgique 

lundi 1 octobre 2012

Pourquoi le libéralisme est-il la solution à la crise ?


Le net entrepreneur Pierre Chappaz avait proposé à la blogosphère libérale de répondre à la question suivante : Pourquoi le libéralisme est-il la solution à la crise ?

ont également répondu :


d'où une proposition de bloglist libérale 

déjà commentée par Politeeks, les Coulisses de Juan, au Comptoir de la Comète, etc.