lundi 22 décembre 2014

Le pétrole sera bientôt une énergie renouvelable

Les énergies fossiles, à savoir le pétrole, le gaz naturel et le charbon, se sont formées il y a des centaines de millions d’années. Elles sont le fruit de la décomposition sous une forte pression et une forte chaleur de déchets organiques plantes et animaux qui ont vécu sur terre il y a des centaines de millions d’années. Et nous dépensons ces ressources limitées pour faire fonctionner notre économie moderne.
Compte tenu du fait qu’il a fallu des millions d’années pour constituer les réserves de pétrole, de gaz et de charbon, la question de la consommation rapide de ses ressources et de leur épuisement s’est toujours posée. C’est ce qui a donné naissance à la théorie du Peak Oil qui stipule qu’à un moment, en général estimé proche, la production de pétrole atteindra un sommet et commencera ensuite à décliner. Toutes les prévisions annonçant le Peak Oil, les premières remontent à 1909, se sont avérées fausses jusqu’à aujourd’hui, mais un jour elles seront confirmées par les faits et ce jour approche. Certains s'en réjouissent, mais l'ensemble de la planète consomme encore avant tout de l'énergie fossile.
Bien sûr, les énergies fossiles étant créées par d’anciens organismes vivants, avec assez de temps, de chaleur et de pression, elles peuvent se reconstituer dans le sol. Mais il faut des dizaines ou des centaines de millions d’années. A moins qu’on puisse nettement accélérer le processus. C’est exactement ce que des chercheurs et des entreprises américaines sont en train de faire.
Des scientifiques utilisent des algues pour créer un carburant qui ressemble beaucoup au pétrole brut. Ce n’est pas tout à fait une surprise compte tenu du fait que le pétrole de schiste, par exemple, provient d’algues marines qui ont été soumises dans le sous-sol a de fortes pressions et de fortes températures. Mais un processus découvert par la Laboratoire national du Pacifique nord-ouest du ministère américain de l’énergie (U.S. Department of Energy's Pacific Northwest National Laboratory) permet de transformer une mixture d’algues et d’eau en une sorte de pétrole en moins d’une heure!

vendredi 19 décembre 2014

Climat : ce que vous avez manqué du Sommet de Lima

Par Pierre-Guy Veer.
greenpeace credits Linh Do (licence creative commons)
Le sommet de Lima sur l’environnement s’est conclu récemment. Plusieurs dénoncent cet accord,trop dilué pour établir des cibles claires de réduction de CO2. Pas que ça ait de l’importance : malgré une hausse continue de ses émissions, les températures stagnent depuis 18 ans, les glaces polaires sont en pleine santé – l’Antarctique est même plus épais « que prévu » – et les tornades aux États-Unis sont toujours largement sous la moyenne.
Toutefois, ce qui aurait dû retenir l’attention sont ces trois événements, qui révèlent la profonde misanthropie du sommet.
Faites ce que je dis…
Tout d’abord, on ne peut passer sous silence « l’empreinte écologique » du sommet. À l’heure des télécommunications qui nous permettent de communiquer presque instantanément d’un bout à l’autre de la planète, *certains* sentent encore le besoin de se déplacer en masse aux frais des contribuables.
Non seulement ça, mais les conférenciers sont incapables de vivre à la hauteur des attentes qu’ils ont de la plèbe. La conférence s’est tenue sur une structure flambant neuve avec la superficie de 11 terrains de football (avec des composantes importées de France), où tous les services modernes ont dû être construits. De plus, parce que les panneaux solaires « ne sont pas fiables », l’électricité provenait exclusivement de génératrices au diesel. Dire qu’on veut « se débarrasser » des énergies fossiles d’ici 2050… Finalement, les conférenciers se sont tous déplacés dans des autobus fonctionnant aux énergies fossiles.

vendredi 5 décembre 2014

Quand la SNCF veut saccager le Sauternes !

Le Point publie l'article suivant : "Quand la SNCF veut saccager le Sauternes !": 

"Vouloir à tout prix - et c'est le cas de le dire - construire des lignes à grande vitesse (LGV) n'importe où en France est devenu une maladie qui non seulement coûte horriblement cher et n'est pas remboursée par la Sécurité sociale, mais, en plus, risque d'occasionner des dégâts irréversibles. C'est bien le problème posé par la LGV double Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax, et son monstrueux aiguillage géant situé en plein coeur de l'écosystème qui permet aux grands vins de Sauternes d'être connus dans le monde entier.
Ce projet, dont l'enquête d'utilité publique se termine actuellement, bénéficie d'un budget de 9,5 milliards d'euros pour une ouverture des lignes et de leur tronc commun prévue en 2024. Il est question de raser 4 800 hectares de terres agricoles et de forêts, mais également d'implanter un aiguillage géant dans la zone humide du Ciron, coupant cette rivière en trois endroits avec trois viaducs et massacrant près de trente de ses affluents. Or cette rivière et tous ces ruisseaux sont à l'origine de la "pourriture noble" des raisins de Sauternes et Barsac, grâce à laquelle les 170 vignerons de cette appellation peuvent élever et produire des vins liquoreux uniques au monde, dont le célébrissime Château d'Yquem.

"Un joujou français"

La Cour des comptes a dénoncé maintes fois, et encore mi-octobre dernier, les dérives du tout-TGV dont le modèle n'est plus tenable dans les années à venir, mais la SNCF et sa société soeur, Réseau ferré de France (RFF), poursuivent leur travail de sape."


On a donc à la fois un projet non écologique et ruineux pour les contribuables, puisqu'on sait que le TGV se révèle progressivement être un gouffre financier. A suivre ...


lundi 1 décembre 2014

vendredi 28 novembre 2014

L'initiative «halte à la surpopulation» Ecopop : quand l'écologie est conservatrice

Ce week end, nos voisins et amis Suisses votent !

On ne soulignera jamais à quel point ce petit pays reste et demeure un exemple de démocratie en Europe. Nous français avons des leçons à prendre.

Et sur quoi votent-ils ? Sur l'Initiative populaire fédérale "Halte à la surpopulation - Oui à la préservation durable des ressources naturelles" qui émane de l'association écologiste Suisse Ecopop, une association qui date des années 70.
L'initiative populaire propose également de promouvoir le malthusianisme dans le tiers-monde, dans les pays bénéficiant de l'aide au développement de la Suisse. Ainsi, 10% de l'aide au développement de la Suisse serait affectée à des moyens de planification familiale.

Cette initiative est très intéressante par rapport à ce qu'elle raconte des contradictions de l'écologie. Elle ne semble pas trouver un écho particulier dans les médias, si ce n'est pour souligner l'incrédulité des progressistes type Libération, qui titre "L’immigration, une menace pour l’environnement helvétique ?". Les libéraux, eux, rejettent le malthusianisme d'Ecopop (voir Contrepoints) ou le soviétisme induit par une telle initiative (voir le blog DJ et Liberté).

Ce qui est certain, c'est que les écolos n'aiment pas vraiment qu'on leur rappelle qu'à la base, l'écologie politique n'est absolument pas une idéologie de "gauche progressiste", mais bien un dirigisme totalement en phase avec les systèmes totalitaires et extrémistes des années 30.
Ils n'aiment pas se souvenir du fait que l'un des fondateurs de Greenpeace, feu le Prince Bernhard des Pays-Bas, ancien membre du Parti Nazi, était aussi mû par des idéaux malthusiens.

Ecopop et autres n'ont pourtant pas besoin d'un cadre ultra dirigiste et totalitaire pour garantir leur tranquillité et la préservation du mode de vie Suisse. Il suffit qu'ils s'attachent au bon fonctionnement du marché, notamment au respect du droit de propriété, pour qu'un pays de copropriétaire s'auto régule naturellement. Durant les dernières décennies, la Suisse, libérale, a prouvé qu'on pouvait être un pays à fort taux d'immigration et à fort respect de l'environnement.

jeudi 13 novembre 2014

L'eau ne paye plus l'eau

En septembre dernier, l'ADEME nous prévenait : l'Etat était en train de casser le principe "l'eau paye l'eau" (principe rappelé sur le site web du ministère de l'environnement)


Aujourd'hui, nous y sommes, cf les dernières discussions budgétaires
http://www.assemblee-nationale.fr/14/cri/2014-2015/20150054.asp 



samedi 25 octobre 2014

"La nature a toujours été hostile", Corentin de Salle, Le Soir, 22 octobre 2014

Le philosophe Corentin de Salle défend une conception libérale de l'écologie. Nous lui avons demandé de réagir aux idées avancées par Matthieu Ricard et autres auteurs défendant les animaux.


Le SOIR: Quelles objections formulez-vous à cette idée très syncrétique selon laquelle l'homme fait pleinement partie de la Nature et qu'il n'y a pas à la mettre à sa botte ?


Corentin de SALLE : Je ne condamne pas cette évolution en tant que telle car je pense qu'il s'agit d'une avancée civilisationnelle. La souffrance animale est une réalité. Le fait que l'homme y soit plus sensible est la preuve que nos sociétés, à mesure qu'elles prospèrent, se soucient du bien-être des autres êtres vivants.
Cela dit, j'ai quelques objections sur les idées véhiculées dans ces ouvrages qui paraissent aujourd'hui. J'en formulerai quatre.

La première a trait au fait de faire croire que la nature nous a offert ses dons, qu'on aurait profité des conditions environnementales très favorables ces 10.000 dernières années. C'est une conception naïve, animiste de la nature. Quand on regarde l'histoire humaine, on se rend compte que la nature a toujours été hostile, et que l'homme a réellement dû se battre pour la rendre habitable, et même pour l'améliorer à bien des endroits.

La deuxième objection, cest cette conception de la nature comme un tout harmonieux, où chaque chose est à sa place, et au sein de laquelle on doit avoir des relations de « bon voisinage ». Cela ne correspond pas du tout à la réalité naturelle. Ce que nous apprend la science, c'est que la nature
n'est pas un système fixe, où chacun doit occuper une place déterminée dont il ne peut sortir, avec des interactions constantes, etc. C'est au contraire un système dynamique qui ne cesse de se recomposer et de se réinventer. C'est dailleurs cette capacité de la nature à se réinventer, à se régénérer, à se défendre contre les agressions qui est passionnante. Aujourd'hui, la toundra se réchauffe et reverdit entièrement. Les déchets plastiques dans certaines zones de l'océan ont donné naissance à toute une nouvelle faune et une nouvelle flore. Etc.

La troisième objection, c'est l'idée selon laquelle on pourrait interpréter ce que veut la nature. Comme on la considère comme un sujet de droit, on lui prête une conscience, des désirs,... Non, l'animal n'est pas une personne comme le croit quelqu'un comme Giesbert. Il n'est pas une personne car il lui manque une qualité essentielle: la liberté. Seule la liberté confère des droits. Je ne parle pas ici de la captivité des animaux mais du fait qu'ils sont prisonniers de leurs codes comportementaux. L'homme est libre car il n'a pas d'essence. Son essence est de ne pas avoir d'essence. Même un animal vivant à l'état sauvage est incapable d'être libre car il agit en fonction d'instincts et des scenarii programmés. Dès lors, cela n'a aucun sens de lui conférer des droits. Ce ne sont pas des sujets de droit mais des objets de responsabilité.

Enfin la quatrième objection, c'est cette culpabilisation par rapport au fait de consommer des animaux. En réalité, je pense que c'est quand nous consommons de la viande que nous nous comportons de la manière la plus naturelle. Tous les animaux carnivores le font et, quand nous le faisons, nous nous rapprochons d'eux.


Le SOIR: Reste qu'on en consomme énormément. Trop...


Corentin de Salle: On en consomme énormément, mais on a adapté le nombre total d'animaux dont on a besoin pour vivre. Comme l'a dit l'économiste américain Henry George il y a plus d'un siècle, "une augmentation de la population de faucons conduit à une diminution de la population de poulets, tandis qu'une augmentation de la population humaine conduit une augmentation de la population de poulets...".
Alors, l'idée qu'il y ait des souffrances inutiles engendrées pas cela, je ne le conteste pas et il faut lutter par rapport à ça. Les progrès technologiques peuvent nous y aider. On arrive désormais à fabriquer de la viande synthétique à partir de cultures de cellules. On en est encore aux balbutiements mais cela permettrait de diminuer la souffrance animale dans le monde et de faire des économies considérables d'énergie et de ressources.

Cela dit, le discours de Ricard par rapport à cela nest pas vraiment neuf. Tout cela vient de la Deep Ecology (terme forgé par le philosophe norvégien Arne Næss au début des années 70, NDLR), qui s'enracine elle-même dans l'utilitarisme de Jeremy Bentham (1748-1832), lequel comparait lui aussi les souffrances humaines et animales. L'écologisme bobo bien-pensant a donné une seconde vie à cette tradition. Même Aymeric Caron, l'un des papes du politiquement correct de la gauche, a commis un ouvrage sur le sujet. C'est tout dire...


jeudi 16 octobre 2014

Notre-Dame-des-Landes : fichage des journalistes, par Matignon, en fonction de leurs opinions

Voici ce qu'écrit Delphine Batho :
L'équipe de communication de Matignon était également mobilisée. En réunion interministérielle, ces petits apprentis sorciers ont distribué un jour une note intitulée "Positions des journalistes sur NDDL". Ce n'était pas une note d'analyse du traitement médiatique du dossier, mais bien une liste répertoriant les journalistes selon leurs supposées positions personnelles.



Question : est-ce que la presse va accepter longtemps ce pouvoir n'hésite pas à prendre des libertés avec les principes démocratiques ?

lundi 13 octobre 2014

Ecotaxe : quand Marie-Segolene Royal se moque de nous

Vraiment, les sujets sur lesquels on peut critiquer les socialistes ne manquent pas. Mais le traitement du dossier écotaxe montre à quel point ils se moquent du monde. 

L'écotaxe, c'est quoi ? 

C'est d'abord une taxe comportementale, avec tout ce que cela induit d’ambiguïté. En effet, l'écotaxe a pour principe de base de taxer une activité polluante, le transport routier (diésélisé), ce qui devrait avoir pour effet de réinternaliser une partie des coûts environnementaux (l'usure des route et l'émission de CO2). Le produit de la taxe, lui, est censé financer le développement d'alternatives à la route, telles que le fret ferroviaire ou les trams. 

Que penser de ce principe ? Ça se discute. D'un coté, on peut se dire que, fondamentalement, donner un prix à la nature est une excellente chose. En effet, si on pense que chacun, quoi qu'il fasse, doit payer lui même tous les coûts liés à son activité, afin d'éviter les phénomènes de passager clandestin, alors l'idée d'une écotaxe est une excellente chose. D'ailleurs, la branche libertarienne de l'écologie ne dit pas autre chose que le fait qu'il faille que les pollueurs soient des payeurs, et que la nature devrait avoir des propriétaires clairement identifiés. 
Mais d'un autre coté, l'entretien des routes ou le financement des hôpitaux est, en France, déjà plus que payé par les impôts. De plus, la circulation automobile est déjà lourdement taxée, que ce soit par la TVA ou par la TIPP, sans parler des péages autoroutiers. On peut donc légitimement se dire que les usagers de la route sont déjà, globalement, des contributeurs nets au budget de l'Etat. Alors que la SNCF peine à payer ses péages ferroviaires, les automobilistes, eux, paient notamment une TIPP qui fait plus que payer les routes.

Le principe du pollueur payeur existe déjà en France :il consiste en la lourde addition payée par les automobilistes. 

Ceci étant dit, l'écotaxe telle qu'elle a été mise en place en France, par une majorité de "droite" et du centre (Borloo) et avec l'appui unanime de l'opposition socialiste, en 2006, répond aussi à d'autres objectifs : elle vise aussi à faire payer ces gros méchants camions qui traversent le pays avec leurs tomates espagnoles envoyées à Rotterdam, et qui ne dépensent pas un euro en France, les petits malins. En imaginant que ces camions décident de prendre autre chose que les autoroutes à péage, alors ils contribueront grâce à l'écotaxe. En effet, dans la réalité, parfois des alternatives routières existent, comme certaines nationales (RCEA, Bretagne, Landes etc). 

Du coup, sachant que l'écotaxe répond à un objectif à la fois environnementaliste et budgétaire et qu'elle a été adoptée à une quasi unanimité, fallait-il que la gauche critique son déploiement, par le biais du dispositif Ecomouv ?

On peut reprocher beaucoup de chose à Nathalie Kosciusko Morizet ou à Dominique Bussereau, mais force est de constater que les deux anciens ministres Sarkozystes ont completement assumé le contrat Ecomouv et qu'ils ont répondu clairement à la commission d'enquête parlementaire dont la mise en place visait à répondre à la question suivante : est-il normal qu'Ecomouv prélève 20% des sommes qu'elles collectera ? La réponse, si on compare avec ce qui se passe chez nos voisins où des dispositifs comparables existent (Allemagne, Rep; Tchèque) est acceptable : la France, du fait de ses autoroutes payantes, ne va déployer Ecomouv que sur un perimètre restreint, les fameuses grandes nationales, ce qui fait que les énormes couts fixes d'Ecomouv seront répartis sur un kilométrage non optimal. De plus, la commission d'enquête parlementaire a clairement montré que l'administration n'aurait pas été techniquement capable de concevoir et déployer l'infrastructure mise en oeuvre par Thales et la SNCF, partenaires dans Ecomouv, à savoir des portiques de controle et des boitiers émetteurs embarqués. 

Dans ce contexte, est-il acceptable que Marie-Ségolène Royal remette en cause l'ecotaxe, surtout sans nous expliquer quelles économies elle compte faire, et en promettant d'aller taxer d'autres, en l'occurence des sociétés d'autoroute ?

Les baisses d'impots, c'est bien, tout le monde achète, y compris les suppressions de nouvelles taxes. Mais la démagogie politicienne ? 

mercredi 16 juillet 2014

L’écologie, oui ! Les écolos, non ?





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L’écologie est une trop belle cause pour qu’on la laisse à des spécialistes de l’arnaque, surtout quand c’est nous qui payons l’ardoise ! ‪#‎écologie‬ 


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dimanche 22 juin 2014

La radio des blogueurs 2014 c'est parti ! #radioblogueurs2014 #radiodesblogueurs

C'est l'été, et les "Tubes de l'Eté" vont envahir les ondes. Qui sera "La Lambada" de l'été 2014 ? Quelqu'un, chez NRJ, à la FNAC ou chez Universal, doit savoir. Alors, plutôt que de tenter de deviner, revenons sur le tube de l'été 1725, année pendant laquelle Antonio Vivaldi a composé "Le quattro stagioni "

L'Eté étant d'actualité, elle sera notre musique de l'été. A force d'entendre une partie du Printemps sur les répondeurs téléphoniques d'administrations, on fini par oublier que du Vivaldi, c'est beau !

Après, chacun aura ses préférences sur les interprétations. Certains ne jurent que par le duo Karajan-Mutter. Donnons sa chance à Mari Samuelsen, qui interprête l'Eté de Vivaldi, pour la sélection de la radio des blogueurs 2014, compilée par Lolobobo !





Et pour écouter le reste de la sélection des blogueurs, c'est ici :



vendredi 20 juin 2014

Transition énergétique ou transition collectiviste ? Communiqué du Parti Libéral Démocrate

Si certains espéraient un virage même timidement libéral du présent gouvernement, la loi de transition énergétique devrait les ramener à la triste réalité. Même Léonid Brejnev n'aurait pas osé annoncer des objectifs de consommation énergétique à l'horizon 2050 ou comment notre électricité serait produite en 2030.
Ségolène Royal prévoit de ramener la part du nucléaire dans notre production électrique à 50% en 2025 contre 80% actuellement au profit des énergies dites "renouvelables". Il n'existe pourtant dans ce domaine aucune alternative viable ni en production, ni même en recherche développement. Son plan compte financer cette "transition" par la poursuite des politiques de rachat à vil prix du courant produit par ces filières, que chaque foyer paiera au prix toujours plus fort sur ses factures. Les annonces de Ségolène Royal ne livrent bien sûr aucune évaluation, aucune étude d'impact de ce que ce changement implique en termes économiques.
Mais il n'est pas besoin d'aller bien loin pour mesurer le désastre qui nous attend : l'Allemagne a pris les mêmes décisions il y a 5 ans. Aujourd'hui, cette politique de transition énergétique est très contestée, tant ses résultats sont désastreux. Les augmentations des prix de l'énergie ont plongé plus d'un million de ménages dans la pauvreté énergétique. Les remises accordées à l'industrie pour ne pas la pénaliser sont en passe d'être considérées comme des aides illégales par 
Bruxelles, jetant une ombre sur le futur de l'économie allemande malgré ses succès actuels.
Nous n'avons pas la chance de nos voisins: les mesures gouvernementales seront introduites au sein d'une économie déjà moribonde. Notre gouvernement ne doit pas essayer de jouer à l'apprenti sorcier et forcer l'évolution du marché de l'énergie dans 15 ou 35 ans. Il doit laisser faire les forces vives de la société civile, lesquelles assureront une "transition énergétique spontanée" lorsqu'elles apporteront sur le marché de nouvelles technologies permettant de produire plus, plus proprement et à plus faible coût. C'est ainsi que toutes les transitions précédentes, de l'âge de pierre à l'âge de l'Internet, se sont produites, pour le plus grand bien de l'humanité.

mardi 27 mai 2014

Les centristes : une option pour EELV, selon Jean-Vincent Placé

Jean-Vincent Placé suggère à EELV de se rapprocher du centre, dixit le Lab Europe 1 (1)!
Quel revirement !

Rappelez-vous, quand Monsieur le Sénateur allait engueuler un de ses collègues écolos, sur un marché de Villejuif, pour cause d'alliance hors gauche !






Il faut dire qu'en ce moment, les centristes ont la cote ! Pendant que Jean-Vincent Placé suggère à EELV de se rapprocher du centre, Alain Juppé se dit favorable à une «plateforme commune» avec le centre (2).

Simplement, avant qu'un rapprochement entre EELV et les centristes devienne réalité, il y aura deux étapes à passer : refonder le logiciel des écolos d'EELV, et identifier ce qu'est le centrisme.
En effet, au sein d'Europe Ecologie les Verts, il y a longtemps eu deux tendances plutôt peu compatibles sur le fond aussi bien que sur la forme : d'un coté, les libéraux libertaires tendance Daniel Cohn Bendit, fédéralistes et anti dirigisme, et, de l'autre, des communistes under cover, ultra étatistes, compatibles Front de Gauche, comme Eva Joly. Seuls la relative modération, l'opportunisme et le pragmatisme de la Firme (3) ont permis à EELV de concilier ces deux tendances. Mais que pense EELV actuellement ? Qu'il faut une Europe fédérale des régions, libérale, ou une Europe à l'image de la France, ultra jacobine, dirigiste et étatiste ?

D'autre part, quand Jean-Vincent Placé parle des centristes, il pense à Bayrou. Citons le :"Un mec qui a voté Hollande, il peut bien revenir chez nous !". Seulement, ce que Jean-Vincent Placé ignore peut être, c'est que François Bayrou est un capitaine sans navire, un général sans troupes. Les centristes sont à l'UDI (4). Le Modem n'a ni élus, ni réseau de second hand retailers, en dépit d'une image forte chez les journalistes et du soutien notable de quelques blogueurs comme l'Hérétique. S'allier à Bayrou n'est pas se rapprocher des centristes, c'est tenter de travailler avec une personne isolée mais forte du soutien corporatiste et régional d'Alain Juppé, un agrégé de lettres élu dans le sud ouest, comme le président du Modem.

En outre, l'UDI a l'écologie dans son ADN. Non seulement Jean-Louis Borloo a commencé sa carrière politique au centre et dans l'écologie en cofondant Génération Ecologie en 1990 avec Brice Lalonde (5), mais en plus les centristes ont effectué un gros travail de réflexion sur l'écologie (6), afin d'arriver à une sorte de synthèse à mi chemin entre le conservatisme du Forum Bleu/Ecologie Populaire, les positions libertariennes d'Alain Madelin (7) et les opinions ultra dirigistes d'EELV, tirée vers le bas par la vision de l'écologie selon le Front de Gauche. Dans quelle mesure Jean-Vincent Placé est-il prêt à admettre que l'Etat ne peut pas tout et que le marché peut apporter des réponses aux problématiques écolo ? EELV va t-il reconnaître que l'écologie n'est pas forcément de gauche, loin de la (8) ? 

En tout cas, la petite phrase de Jean-Vincent Placé est un bel hommage à tous ces centristes, de Nathalie Kosciusko-Morizet à Chantal Jouanno, en passant par Yann Wehrling ou Christelle de Crémiers, qui, de part leurs actions, ont tenté de faire exister sur le terrain des coopérations réelles entre les écolos et le centre.

Toujours est-il que la main tendue de Jean-Vincent Placé est à la fois tardive et prématurée. Tardive car Borloo, en construisant l'UDI, a crée une maison ouverte aux centristes mais qu'EELV a pris de haut, initialement. Prématurée car le travail de reconstruction idéologique d'EELV, de l'UDI, mais aussi du PS et de l'UMP. EELV ne doit pas se rapprocher du centre, EELV doit proposer des coopérations de projet avec le centre, un peu comme quand, à Paris, EELV et les centristes sont d'accord pour bloquer la Tour Triangle ou la destruction des Serres d'Auteuil.




(3) Le Figaro Noël Mamère « seul » contre « la firme » EELV 25 septembre 2013
(4) Le Parisien Libéral Unir l'UDI et l'UMP ? Quelle idée saugrenue ! 27 mai 2014
(7) Ecologie Libérale Pour une écologie libérale, par Alain Madelin 30 mai 2012
(8) Ecologie Libérale Les écolos ne sont pas socialistes 7 décembre 2012

samedi 17 mai 2014

Débat entre les candidats à la présidence de la commission européenne


Débat entre les candidats à la présidence de la... par publicsenat

Deux candidats, l'écologiste allemande Ska Keller, et le centriste libéral belge Guy Verhofstadt, semblent avoir gagné le débat face aux représentants du Parti Socialiste, Parti Conservateur et extrême gauche.

mercredi 23 avril 2014

Greenpeace contre l'huile de palme : le néocolonialisme dans toute sa splendeur

Si vous êtes un client de la multinationale Procter & Gamble, alors peut être que vous êtes considéré comme étant un complice de criminel par certaines organisations d'activisme environnementaliste.
Consommer un produit Procter n'est pas difficile : des marques aussi connues qu'Ariel ou Head and Shoulders leur appartiennent. 

Or, cette entreprise est dans le colimateur de Greenpeace, comme le rapporte le Guardian (1). Que leur repproche t-on ? De contribuer, par leurs achats de matière première, à la déforestation dans le monde. En effet, pour faire ses shampoings, Procter & Gamble, ainsi que d'autres industriels, utiliset de l'huile de palme. Cette huile est produite dans des grandes plantations localisées dans des pays qui permettent ce genre de culture, telles que l'Indonésie, et occupent des surfaces toujours croissantes .

En réponse aux enquêtes de Greenpeace, Procter & Gamble a répondu qu'ils s'engageaient sur l'objectif "zéro déforestation". 

Tout est pour le mieux, dans le meilleur des mondes ? 
Pas vraiment !

A t-on, dans cette affaire comme dans d'autres, demandé l'avis des locaux ? 

La déforestation détruit l'habitat naturel des orang-outangs, oui, et alors ? 
Elle permet aussi aux paysans locaux, et à leurs pays, d'améliorer leur niveau de vie en produisant des produits exportables sur le marché mondial !

Qu'est ce que c'est que cette pratique digne du 19eme siècle qui consiste à sceller le sort des paysans Indonésiens depuis un bureau d'Amsterdam ou de Cincinatti ? 

 D'après la Banque Mondiale (3), plus de 51% du territoire indonésien est couvert de foret. Ce taux est de 29% en France, 11% aux Pays Bas ou 12% au Royaume Uni, alors qu'on sait bien qu'il excédait 80% en Europe avant la Révolution Industrielle. 

Sachant qu'il faut de l'espace, et de la terre, pour développer une agriculture et bâtir des villes, la question est posée : les organisations environnementalistes, du type Greenpeace, sont-elles les relais d'un certain racisme qui veut que seule l'Europe, mais pas les nations du Tiers Monde, ait le droit au développement ? 

Quand nous avons nous en Europe étendu les surfaces occupées par l'Homme, avons nous demandé l'avis des Indonésiens ? 

Outre ces considérations, la critique sur l'huile de palme n'est pas fondée, et des tribunaux, y compris en France, ont déjà tranché la question, cf l'affaire des petits producteurs Ivoiriens vs Super U (4) 

Bref, les petits paysans des pays émergeants qui produisent de l'huile de palme, ainsi que les consommateurs occidentaux qui sont leurs clients, doivent refuser le terrorisme intellectuel de certaines organisations qui, sous couvert d'écologie, véhiculent des idéologies extrêmement rétrogrades. 

Quoi qu'il en soit, les Indonésiens et les autres pays émergeants se développeront, que nous le voulions ou non. Alors accompagnons les dans leur amélioration de leur niveau de vie, notamment en leur transférant des technologies, ou alors respectons leur souveraineté, tout comme nous ne voudrions pas qu'une association indonésienne vienne nous dire quoi cultiver dans nos jardins et dans nos champs.


vendredi 4 avril 2014

Assez de bricolages politiciens, monsieur le Président !

Assez de bricolages politiciens, monsieur le Président !





La nomination de Manuel Valls avait laissé espérer une modernisation de la pensée gouvernementale. La présentation d'un Gouvernement composé des mêmes politiciens professionnels qui ont conduit la gauche et le pays dans le mur montre qu'à l'évidence, le président et son entourage n'ont rien compris à la gravité de la situation. Pourtant, la gauche ne manque pas de personnalités d'envergure telles que Louis Schweitzer, Pascal Lamy ou Gérard Collomb, capables d'engager les réformes structurelles de notre modèle social au plus grand bénéfice du pays. 

Mais François Hollande et Manuel Valls ont clairement fait le choix de caciques archaïques déconnectés des difficultés du pays pour ne surtout rien changer en profondeur. Ségolène Royal et Michel Sapin étaient déjà ministres de l'environnement et des finances sous François Mitterrand en 1992 ! 

Le Parti Libéral Démocrate appelle le président à cesser ce simulacre de changement de cap politique. Nous lui demandons de choisir entre une vraie audace réformatrice et la reconnaissance de son incapacité à faire évoluer le cours des choses. S'il n'y a plus rien à attendre de cette majorité, une conclusion s'impose. L'assemblée nationale doit être dissoute pour permettre au pays d'emprunter une direction radicalement nouvelle. Si les élections européennes constituaient un nouveau désaveu cinglant pour le Gouvernement, ce qui est probable, la dissolution deviendrait impérative.


lundi 24 mars 2014

Sympathisants écolos Parisiens : NKM est la meilleure option pour #Paris2014

Les élections amènent toujours des surprises. Celle que la gauche socialiste parisienne n'a pas vu venir, c'est non seulement le score plus élevé de Nathalie Kosciusko-Morizet,  par rapport à celui d'Anne Hidalgo, à l'issue du 1er tour, et c'est aussi que les sympathisants écolos Parisiens ne sont pas dupes. C'est pour cela qu'EELV est la troisième force politique à Paris. A coup sûr, Christophe Najdovski pèsera sur l'élection

Comment aurait-il pu en être autrement, alors que les réalisations vertes de la mandature Hidalgo-Delanoé de 2001-2014 (13 ans, déjà !) sont des points explicitement portés par EELV (tram, bio dans les cantines, fermeture des voies sur berge ...).

Comment aurait-il pu en être autrement, alors que le pic de pollution de la semaine dernière a souligné le temps qu'Anne Hidalgo a mis pour réagir, là où Christophe Najdovski requerrait une action immédiate ? Ne parlons pas des contradictions d'Anne Hidalgo qui dit lutter contre le diesel tout en validant l'achat de bus roulant au gasoil.

Aujourd'hui, EELV et le PS négocient. Ne doutons pas du fait qu'ils parviennent à un accord. Il n'en reste pas moins vrai qu'il n'est pas écrit que les voix EELV et celles du PS doivent s'additionner. L'inverse pourrait être tout aussi vrai. Les électeurs et sympathisants écolos Parisiens pourraient ne pas suivre les mots d'ordre de la direction d'EELV qui n'a placé l'écologie que par opportunisme à gauche, alors qu'ils ne partagent pas les idées d'Hidalgo. 
NKM, la meilleure écolo pour Paris

En réalité, les électeurs et sympathisants écolos Parisiens devraient voter pour les listes soutenues par Nathalie Kosciusko-Morizet,  à Paris. 

Que veulent les électeurs et sympathisants écolos Parisiens ? Une ville plus verte leur permettant de vivre mieux à Paris, mais aussi le progressisme sociétal porté par la gauche. 
Nathalie Kosciusko-Morizet porte tout cela. 

Le Grenelle de l'environnement, y compris l'écotaxe dont la logique consiste à taxer le trafic routier pour redonner de la compétitivité au rail ? NKM l'a assumé à 100%, à l'inverse de la droite conservatrice qui n'assume pas son vote ou de la gauche socialiste qui s'en lave les mains. 





La Tour Triangle  dans le XVeme ? NKM est contre (2), Hidalgo est pour (3).

Les changements sociétaux tels que le mariage pour tous ? NKM est pour, la droite conservatrice le lui a suffisamment reproché, et de manière générale NKM est manifestement gay friendly (4), sans que cela semble répondre à un calcul politicien.

A la place de Christophe Najdovski, c'est avec Nathalie Kosciusko-Morizet et non pas avec Anne Hidalgo que nous chercherions à négocier. 
EELV a certes un accord de gouvernement avec le PS, mais ils ne peuvent pas ignorer la faible estime dans laquelle leur partenaire les tiennent. EELV ne peut pas oublier l'affaire Florence Lamblin et le peu de cas de la présomption d'innocence dont avaient fait preuve Delanoé et Hidalgo à l'époque, surtout au vu d'autres affaires concernant le PS (Mireille Flam ? Yacine Chaouat (5) ?
Christophe Najdovski ne peut pas non plus ignorer les propos d'Anne Hidalgo sur les Roms (6), ou les tentatives estivales d'Anne Hidalgo de détruire les Serres d'Auteuil (7).


Pour les électeurs et sympathisants écolos Parisiens, il n'y a pas de raisons de fond qui puissent les pousser à voter pour une liste PS-EELV plutot que pour une liste UMP-UDI-Modem. Il existe même des raisons objectives pour préférer Nathalie Kosciusko-Morizet.
Pour cela, il suffit de dépasser les étiquettes, pour comparer les programmes et les personnes.