samedi 4 avril 2015

Marxisme, communisme et gestion des ressources naturelles

Comme en témoignent le dessèchement de la mer d’Aral ou encore la catastrophe de Tchernobyl, la nature a également fait les frais du communisme.

Par Thomas Harbor.





Aujourd’hui, sur les dix endroits les plus pollués de la planète, cinq seraient situés en Russie ou en Asie centrale. Le public occidental a été informé des données extrêmement alarmantes sur l’état de l’environnement en URSS grâce à des auteurs comme Keith Bush en 1972 ou encore Boris Komarov4 en 1981. Plus récemment, s’est faite ressentir l’absence de littérature conséquente concernant l’histoire environnementale de l’URSS, et la littérature a voulu explorer les raisons de la tragédie environnementale qu’a été l’URSS. 

Comme en témoignent le dessèchement de la mer d’Aral ou encore la catastrophe de Tchernobyl, la nature a également fait les frais de la démarche constructiviste d’ordonnancement du réel propre au communisme. On peut mieux en comprendre les causes en étudiant les fondamentaux de l’attitude des dirigeants de l’URSS dans la gestion des ressources naturelles à travers les prolongements qui ont été faits entre marxisme et communisme d’un côté et environnementalisme de l’autre. 

La tragédie des biens communs Les écrits de Marx et Engels ont nourri la doctrine soviétique en matière environnementale et l’effacement de la notion de propriété privée est au centre de la problématique environnementale.


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